Comment devenir traducteur freelance ?
Malgré les progrès de l’intelligence artificielle et des traducteurs automatiques, les compétences d’un professionnel dans ce domaine sont toujours d’actualité. Si vous êtes passionné par les langues étrangères vous pouvez devenir traducteur. Et si vous souhaitez travailler à votre compte, devenez traducteur freelance. Découvrez tout ce qu’il faut savoir de ce métier.
Quelles études ou diplômes ?
Sachez qu’en France, le métier de traducteur n’est pas une profession libérale réglementée. Cela signifie que tout un chacun peut se déclarer traducteur professionnel. Néanmoins, pour fournir un travail de qualité, mieux vaut avoir suivi une formation spécifique. Vous pouvez obtenir un diplôme dans une école de traduction et d’interprétariat ou encore à l’université. Un très bon niveau dans une ou plusieurs langues étrangères est également indispensable. L’anglais, l’allemand et le mandarin sont parmi les langues les plus demandées. Mais la maîtrise d’une langue plus rare peut être un réel avantage.
Quelles sont les qualités requises ?
En plus de la maîtrise d’une langue écrite, le métier de traducteur indépendant demande des qualités supplémentaires. Pour bien retranscrire l’intention d’un texte, vous devez également connaître la culture de son auteur. Et pour rendre un travail irréprochable, la rigueur et l’exigence sont de mise. Mais un traducteur freelance est également un entrepreneur. C’est pourquoi des compétences en gestion et en communication sont nécessaires ainsi qu’un sens du commerce pour développer votre activité.
Comment débuter ?
Si vous avez obtenu un master en management interculturel et international, vous aurez déjà accès à un réseau de contacts. Ceux-ci pourront devenir des clients. Si vous n’avez pas accès à une telle ressource, vous pouvez tout aussi bien vous inscrire dans une agence qui vous fournira régulièrement des textes à traduire. Vous pouvez également démarcher vous-même des clients. Pour cela, vous devez soigner votre communication et faire preuve de proactivité. Le bouche-à-oreille peut être un bon tremplin pour commencer.
Quelles sont les formalités administratives ?
Si la profession de traducteur freelance n’est pas réglementée, vous devez néanmoins déclarer votre activité. Vous pouvez ouvrir une microentreprise qui offre de nombreux avantages pour commencer. Si votre activité se développe, vous devrez choisir un autre statut. Optez pour l’entreprise individuelle qui vous permettra de protéger votre patrimoine personnel ou la société commerciale (SASU ou EURL) qui permet de se lancer avec seulement un euro. Dernière option possible, le portage salarial. Votre statut sera alors à mi-chemin entre l’indépendant et le salarié.
Pour être traducteur freelance, aucune formation spécifique ni aucun diplôme n’est requis. Vous pouvez vous lancer seul ou faire appel à une agence pour vous fournir des clients. Néanmoins, vous devrez déclarer votre activité à travers le statut juridique de votre choix.