Bien-être au travail : définition
Le stress et l’épuisement professionnels sont considérés comme des risques psychosociaux majeurs auxquels sont exposés les travailleurs. Par conséquent, la rentabilité et la compétitivité des structures publiques et privées ne sont pas toujours assurées. Pour y remédier, le bon manageur doit veiller au bien-être au travail. Très en vogue, ce concept est un puissant facteur de fidélisation, d’épanouissement et de productivité des employés. Qu’est-ce que le bien-être au travail ? Quels en sont les avantages ? Comment peut-on le mettre en place ? Comment peut-on le mesurer ?
Bien-être au travail : définition
L’organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit le bien-être comme « un état d’esprit caractérisé par une harmonie satisfaisante entre d’un côté les aptitudes, les besoins et les aspirations du travailleur, et de l’autre les contraintes et les possibilités du milieu de travail ». En d’autres termes, la qualité de vie des employés et la qualité du lieu de travail constituent les deux piliers fondamentaux du bien-être au travail. Le bien-être au travail va donc au-delà de la santé physique et mentale des travailleurs. Il regorge d’avantages aussi bien pour l’employeur que pour le travailleur.
Importance du bien-être au travail
Pour comprendre ce qu’est le bien-être au travail et sa définition, il faut en comprendre ses avantages et leur importance.
Des avantages à tous les niveaux
Sur le plan physique, le bien-être est essentiellement lié à l’environnement de travail. Des locaux confortables et équipements appropriés contribuent à préserver la santé physique des employés et limiter les arrêts maladie.
Sur le plan psychologique, le bien-être limite les risques psychosociaux, le stress et la fatigue émotionnelle. Il évite le renouvellement ou le remplacement incessant des ressources humaines.
Le bien-être social mis sur la cohésion de groupe et les relations de travail agréables entre collègues et avec la hiérarchie. Cela limite les conflits et les pertes de temps.
Enfin, chaque employé dispose d’une vie privée et d’une vie professionnelle. C’est là tout l’intérêt du bien-être organisationnel. La flexibilité des horaires de travail est fortement recommandée. L’employé qui rencontre des difficultés dans sa vie privée ne saurait être efficace au travail.
Un bénéfice partagé
Le bien-être au travail contribue à l’amélioration de la qualité de vie et des conditions de travail de l’employé. Il est plus épanoui, concentré, créatif, motivé et plus productif. L’employeur quant à lui, maintient ses employés en pleine forme et au poste. Il accroit le chiffre d’affaires et la performance de son entreprise.
Un outil phare de performance pour mesurer le bien-être au travail
Le bien-être au travail de part sa définition, est un concept subjectif. Toutefois, il se mesure grâce à l’Indice du Bien-Être au Travail (IBET). Très répandu, cet outil de performance du bien-être social mesure la confiance entre le salarié et l’employeur. Il se base sur des éléments tels que la disponibilité, les arrêts de travail, la maladie et les grèves. L’IBET est aux mains du manager, un excellent outil de prise de décisions.
Comment mettre en place le bien-être au travail ?
La mise en place du bien-être au travail est une responsabilité partagée entre l’employeur et l’employé. Toutefois, la responsabilité de l’employeur est la plus grande.
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L’investissement dans l’infrastructure et les équipements
L’employé passe la majeure partie de son temps au travail. Il importe que le lieu de travail soit confortable, beau et adapté à ses besoins. En outre, l’employeur peut créer un espace de ralliement social pour favoriser les échanges ou un espace de sport.
Mise en place d’un accompagnement rigoureux
L’objectif est d’assurer à l’employé une bonne condition physique et mentale. L’employeur doit être attentif au comportement et au niveau de productivité du travailleur. Il pourra déceler tôt d’éventuels problèmes psychosociaux et référer l’employé à un spécialiste en cas de nécessité.
Dialogue et recherche de solutions
Le bien-être au travail passe nécessairement par la communication entre collaborateurs et avec la hiérarchie. Cette communication est basée sur les défis de travail, les problématiques et les sources de tension. Elles sont suivies de la recherche d’une solution collective et efficace.
Formation des salariés aux postures de travail
Elle vise à maintenir les employés en pleine forme à travers de simples conseils. En effet, les troubles musculo-squelettiques sont parfois à la base des arrêts de travail.
Redynamisation de la confiance
L’employé doit être autonome dans les tâches qu’il exécute et en tirer une plus-value. Il doit être relativement autonome dans l’exécution de sa tâche et disposer d’un temps de travail proportionnel au volume de travail. Il sait que la hiérarchie a confiance en lui. Par conséquent il exploite au mieux ses talents pour atteindre ses objectifs.
Flexibilité des horaires de travail
Elle vise à autonomiser l’employé dans l’organisation de ses horaires de travail. Ce qui lui permet de se consacrer aussi bien à sa vie professionnelle qu’à sa vie privée. À ce titre, le télétravail est fortement à encourager.
Désormais vous en savez plus sur le bien-être au travail et sa définition. Le bien-être au travail est un enjeu majeur. Il constitue un véritable levier de performance au sein d’une entreprise. En effet, il permet l’épanouissement de l’employé, tant sur sa qualité de vie que sur son environnement de travail. La productivité et la rentabilité de l’entreprise sont immanquablement garanties.